Albert Bigielman (M / France, 1932), Holocaust survivor
Albert Bigielman (M / France, 1932-2011), Holocaust survivor.
- KEYWORDS : <France> <Drancy> <Bergen-Belsen> <Troebitz Train>
- MEMOIRS : J’ai eu douze ans à Bergen Belsen (2005).
Biography
NOTES : Albert Bigielman was born in Paris, France. His father was a P.O.W. in Germany. In February 1944 he was arrested with his mother, taken to Drancy and deported to Bergen-Belsen. They were finally evacuated on board of the Troebitz Train. Since the 1980s, he was involved as one of the most vocal Holocaust witnesses in France. He died in Paris, France in 2011.
Book : J’ai eu douze ans à Bergen Belsen (2005)
- J’ai eu douze ans à Bergen Belsen (Paris: Le Manuscrit, 2005).
"Le récit de la vie d'Albert Bigielman est celui d'un « titi parisien » de Ménilmontant, né dans une famille juive émigrée de Pologne. La quiétude de son enfance est bouleversée par la déclaration de guerre : son père s'engage dans la Légion étrangère puis est fait prisonnier. Resté avec sa mère et son petit frère, Albert est le témoin de la transformation de son quartier sous l'Occupation et des persécutions antisémites, qu'il subit lui-même : il est finalement raflé avec sa mère (4 février 1944) et interné au camp de transit de Drancy durant trois mois. Le statut de prisonnier de guerre de son père lui vaut d'être déporté avec sa mère comme otage au camp de Bergen-Belsen. Là, il survit grâce à elle et son amour maternel."--Publisher description.
Memoires des deportations
Son père, Mayer, de nationalité polonaise, engagé volontaire dans la légion étrangère, était prisonnier de guerre au stalag II B à Neustettin (Poméranie). Arrêté avec son frère et sa mère le 16 juillet 1942, lors des rafles du « Vel d’Hiv » mais libérés parce que les familles de prisonniers de guerre étaient encore épargnées.
Arrêtés de nouveau dans la nuit du 3 au 4 février 1944 et internés au camp de Drancy. Son jeune frère, malade et hospitalisé a échappé à l’arrestation. Albert et sa maman âgée de 48 ans ont été déportés par le convoi du 3 mai 1944 au camp de concentration de Bergen-Belsen.
Evacuée avec sa mère quelques jours avant la libération du camp par convoi ferroviaire vers le camp de Theresienstadt, Albert est atteint du typhus. Ils sont libérés à Tröbitz le 23 avril 1945 par l’armée soviétique après 13 jours d’errance.
À partir de la fin des années 1980, il s’investit dans le travail de mémoire. Il a été président de l’Association pour l’érection du monument du camp de Bergen Belsen au cimetière du Père Lachaise (1992-1994) puis président de l’Amicale des anciens déportés de Bergen-Belsen, de 1994 à sa disparition.