Eva Tuchsznajder (F / Belgium, 1930), Holocaust survivor

From 4 Enoch: : The Online Encyclopedia of Second Temple Judaism, and Christian and Islamic Origins
Jump to navigation Jump to search

Michael Tuchsznajder (M / Poland, 1922), Holocaust survivor

Sarah Tuchsznajder (F / Poland, 1924-1942), Holocaust victim

Eva Tuchsznajder (F / Belgium, 1930), Holocaust survivor

Rivka Tuchsznajder (F / Belgium, 1935), Holocaust survivor

Malka Tuchsznajder (F / Belgium, 1936), Holocaust survivor

Biography

Michael Tuchsznajder (1922) and Sarah Tuchsznajder were born in Poland, to Zacharie Tuchsznajder and Esther Erlich. After the family moved to Belgium, Eva Tuchsznajder (1930), Rivka Tuchsznajder (1935), and Malka Tuchsznajder were born in Brussels, Belgium. In 1940, the family fled to France. They were interned at Rivesaltes. Eva, Rivka and Malka were rescued by the intervention of OSE and survived in hiding in France. In 1942, father, mother and Sarah were deported to Auschwitz and perished. Michael, who had avoided arrest, joined the French Resistance.

In 1945 Eva emigrated to Palestine. In 1951 she married Aaron Jakobowicz, a survivor of Auschwitz and Buchenwald.

Zacharie Tuchsznajder et Esther née Erlich, qui avaient émigré en Belgique depuis la Pologne en 1927 avec leurs deux enfants aînés nés à Varsovie : Michael né en 1922 et Sarah née en 1924.

Éva, Rivka et Malka naissent à Bruxelles en 1930, 1935 et 1936.

En 1940, suite à l'invasion allemande de la Belgique, les Tuchsznajder s'enfuient en France par le train. Ils trouvent un temps refuge dans la ville de Moulins dans le sud de la France.

Arrêtés parce que juifs, ils sont internés par les Français dans le Camp d'Agde. Après qu'un incendie ait détruit une partie du camp d'internement, les Tuchsznajder sont transférés au Camp Joffre à Rivesaltes, où les conditions étaient bien pires.

Éva et Rivka sont ensuite été libérées du camp avec un groupe d'enfants qui ont reçu l'autorisation d'être accueillis dans des maisons de l'OSE (Oeuvre de secours aux enfants).

Le groupe est d'abord emmené à Saint-Jean-de-Védas, puis à Palavas-les-Flots avant de revenir à Saint-Jean-de-Védas. De là, les enfants sont transférés à la Maison d'Enfants d'Izieu.

Éva et Rivka quittent le groupe à la demande de leur père pour être placées dans un foyer de jeunes filles orthodoxes, au Couret.

Après la rafle du 27 août 1942 dans la maison, au cours de laquelle les filles de plus de seize ans furent arrêtées, quelques fillettes furent envoyées sous une fausse identité à la Maison des Basses-Fontaines située dans le village de Saint-Laurent-des-Eaux, dirigée par Henriette Chautard*. Éva et Rivka sont munies de faux papiers aux noms de Yvonne et Raymonde Drapier.

Suite à une descente de police, Éva et Rivka sont temporairement transférées au Château Le Coudray avant de revenir au Château des Basses-Fontaines.

En 1943, l'OSE entre dans la clandestinité et commence à disperser les enfants dans des couvents et des maisons à travers la France.

Éva et Rivka sont placées à Sèvres où Yvonne Hagnauer les prit sous sa protection.

Éva se souvient du passage de Marcel Marceau au château du Couret :"Un jour, Marcel Marceau, qui était alors un jeune garçon d’une vingtaine d’années aux cheveux bruns et bouclés, arriva au château. Outre son intérêt pour la pantomime, il était passeur d’enfants. Il travaillait pour l’O.S.E. et essayait de trouver des endroits sûrs où cacher les enfants. Le soir où il arriva, il nous joua une partie de L’Avare de Molière. Il était un rayon de soleil dans le flot de nos misères." Le 12 mars 1944, Marcel Marceau conduit à la Maison de Sèvres plusieurs fillettes dont, leur plus jeune soeur, Malka qui n’avait pu suivre le même itinéraire qu’elles en raison de problèmes de santé.

Éva, Rivka et Malka fêtent la Libération le 6 juin 1944. Elles retrouvent leur frère Michael qui avait rejoint le maquis et participé à la libération de Dijon et de Nancy.

Esther et Zacharie Tuchsznajder et leur fille aînée Sarah ne reviendront pas de déportation.

Après la guerre, Éva vit encore un temps dans la maison d'enfants de Sèvres, avant de rejoindre un groupe de jeunes Aliyah et d'immigrer en Palestine. Elle quitte la France en septembre 1945, naviguant à bord du navire d'immigration légale, le Mataroa. En 1951, Éva épouse Aaron Jakobowicz, un survivant d'Auschwitz et de Buchenwald de Sosnowiec. Comme Éva, Aaron était arrivé en Palestine en septembre 1945 à bord du Mataroa. Son père, Hershel Zvi Jakobowicz, son frère David et ses sœurs Sarah et Hanna ont immigré avec lui. Sa mère, Judith, et sa sœur, Rivka, avaient péri à Auschwitz.

Eva Tuchsznajder is the daughter of Zacharia and Esther (Erlich) Tuchsznajder, who had emigrated to Belgium from Poland in 1927. She was born July 23, 1930 in Brussels, where her father earned his living as a leather manufacturer. Eva had four siblings: Sarah (b.1924), Michael (b.1922), Rivka (b.1935) and Malka (b.1936). In 1940, following the German invasion of Belgium, the Tuchsznajders fled to France by train. For a time they found refuge in the town of Moulins-Hautes in southern France, but soon were interned by the French in the Agde camp. After a fire destroyed part of the internment camp, the Tuchsznajders were transferred to Rivesaltes, where conditions were much worse. Eva and Rivka were later released from the camp with a group of children who were given permission to move to OSE [Oeuvre de secours aux enfants] homes elsewhere in France. The group was taken first to St. Jean de Vedas, then to Palavas-les-Flots, and then back to St. Jean. From here they were transferred to the children's home in Izieu. Eva and Rivka, however, left the group at this time and were taken (at the request of their father) to a home for orthodox girls at Le Couret. This request saved them from the fate of the children of Izieu, who were arrested in 1944 on orders from Klaus Barbie and sent to their death in Auschwitz. In 1943 the OSE went underground and began dispersing Jewish children to convents and homes around France. Eva and Rivka were given the aliases of Yvonne and Raymonde Drapier and sent to the children's home at Les Basses-Fontaines, where only the director knew their true identity. The girls were told to talk as little as possible among themselves and not to call attention to themselves in class. Following a police raid on the home, the girls were temporarily moved to a new hiding place, at Le Coudray, until it was safe to return to Les Basses-Fontaines. Eva was liberated at the age of fourteen on June 6, 1944. Soon after, she met up with her brother Michael, who had joined the Maquis and taken part in the liberation of Dijon and Nancy. Eva's youngest sister, Malka, also survived in hiding. Her parents and older sister Sarah, however, perished in Auschwitz after being deported from Drancy. After the war, Eva lived for a time in the children's home in Sevres (near Paris), before joining a Youth Aliyah group and immigrating to Palestine. She left France in September 1945, sailing aboard the legal immigration ship, the Mataroa. In 1951 Eva married Aaron Jakobowicz, a survivor of Auschwitz and Buchenwald from Sosnowiec. Like Eva, Aaron came to Palestine in September 1945 on board the Mataroa. His father, Hershel Zvi Jakobowicz, brother David, and sisters Salah and Hanna immigrated with him. His mother, Judith, and sister, Rivka, perished in Auschwitz.

External links